Faut-il quitter les réseaux sociaux ? ❌📱
Idées créatives pour bifurquer sans renoncer à votre audience
🎧 Creepin’ - Metro Boomin x The Weeknd - Un remix d’un classique qu’on aime ❤️
Hello tout le monde,
J’espère que cette édition de la newsletter vous trouvera en pleine forme et prêts pour le printemps ! Du côté de Marseille, il est déjà là depuis un bout de temps ☀️
Ces derniers mois, je me suis énormément interrogée sur mon rapport haine / amour aux réseaux sociaux. Leur impact sur la santé mentale, les effets de la comparaison à autrui (qui ne fait pas toujours du bien) auxquels ils incitent, mais aussi les opportunités qu’ils amènent et le lien qu’ils permettent de construire ou maintenir avec des amis vivant parfois loin.
BREF - j’ai bien gambergé et ce mois-ci, je vous propose de décortiquer en long, en large et en travers la question : « faut-il quitter les réseaux sociaux ? » - et d’analyser des exemples de marques qui ont investi de manière créative et pertinente d’autres canaux de communication pour créer ou maintenir le lien avec leurs audiences.
Et vous, vous en êtes où dans votre réflexion vis-à-vis des réseaux ? N’hésitez pas à répondre directement à cet email ou à me partager votre opinion via le formulaire en fin de newsletter, c’est toujours un plaisir de vous lire ❤️
Bonne lecture,
Noémie
Brain food 🧠
Des signaux faibles (ou forts) révélant les liens complexes entre marques, individus et nouvelles technologies - et l’impact sur nos jobs et nos modes de vie.
🤭 À défaut d’être joli, sois poli. Saviez-vous que les algos ne donnent pas les mêmes résultats selon si on s’adresse à eux poliment ou non ? Selon un chercheur spécialiste en IA, c’est désormais une réalité.
🤸♀️ Oprah en roue libre. La reine des médias américains Oprah Winfrey a créé la surprise en quittant le comité de direction de Weight Watchers, après qu’il ait été révélé qu’elle avait elle même pris un traitement pour la perte de poids.
🗞 Le journaliste, une espèce en voie de disparition ? Alors que le métier des journalistes se précarise et nombre d’entre eux quittent la profession, l’INA a dressé le portrait d’un jeune de 25 ans qui a décidé de renoncer à son rêve.
🤩 Le marketing selon la Gen Z. Cet article passionnant d’Adweek décrypte l’impact de la Gen Z sur le marketing relationnel - et la place croissante que les connections entre la marque et ses consommateurs promet de prendre ces prochaines années.
😵 L’IA de Google sur le grill. Gemini, l’IA conversationnelle de Google, a fait couler de l’encre après avoir créé des visuels mettant en scène des personnes de couleur dans des uniformes de soldats nazis (bon déjà, on se demande qui a conçu le brief). Un scandale tel que Sundar Pichai, CEO de Google, a déclaré à ses employés que la situation était “completely unacceptable”. Ouille.
🤖 Le lobbying façon ChatGPT. Dans la famille “utilisation de l’IA à des fins très borderline”, je demande la sheriff qui a utilisé ChatGPT pour générer des dizaines de faux articles de presse vantant ses mérites, dans le but de se faire ré-élire.
👯♀️ Actions > paroles. « Votre marque n’est pas ce que vous dites, mais ce que vous faites. » Fast Company se penche sur la vaste question de l’image de marque - et sur l’influence de sa communauté sur cette dernière. Food for thought !
🍔 Sacrée dérouillée pour Wendy’s. La célèbre marque de fast food américaine a traversé un véritable enfer médiatique suite à l’annonce (très) mal accueillie par ses clients de son intention de créer des menus digitaux dans ses enseignes, qui afficheraient un “pricing dynamique” - donc des produits dont le prix évoluerait à la hausse ou la baisse en temps réel. La décision a finalement été rétractée par la marque après la levée de boucliers qui a suivi l’annonce.
💎 From Vogue to Rogue. L’équipe marketing d’ALDI, la chaîne de supermarchés discount, a frappé fort (et juste) en parodiant une couverture de Vogue avec beaucoup d’humour et de finesse. Décryptage juste ici.
🗣 Parlez le langage de vos clients. Rolling Stone revient sur 9 conseils simples (mais efficaces) pour vous assurer que votre marque et votre storytelling trouvent un écho auprès de vos clients.
📊 Metrics metrics metrics. Le BDM se lance et partage sa liste des KPIs ultimes à suivre pour évaluer la puissance et l’impact de votre marque sur les réseaux. Un bon rappel et quelques bonnes idées à y piocher !
Pause café ☕
Des informations random pour se marrer, se détendre ou s’inspirer
💨 Gone with the wind. Jusqu’à présent, les pires ouragans entraient dans la categorie 5. Une récente étude scientifique présage l’apparition future (et proche) d’une nouvelle catégorie : la catégorie 6. Gloups.
🍭 Cherche activement sugar daddy. Vous avez décidé d’arrêter de croire en l’amour ? Le Financial Times a déniché une app de dating aux US qui est réservée aux utilisateurs bénéficiant d’un bon ‘credit score’ (en gros, un indicateur de solvabilité financière). L’amour 3.0…
🙊 Les ados relous sont partout. Il semblerait que le fléau des adolescents chiants et/ou en crise ne se limite pas à l’espèce humaine. The Guardian révèle que les jeunes chimpanzés, orangs-outans, bonobos et gorilles sont eux aussi extrêmement relou vis-à-vis de leurs aînés.
🥸 Prof de jour, troll de nuit. Tommaso Debenedetti, ancien journaliste, raconte à l’INA pourquoi il a usurpé de nombreuses identités pour lancer de fausses nouvelles et tromper la presse du monde entier - une manière selon lui d’alerter sur le manque de rigueur des médias et les dangers des fake news…
Faut-il quitter les réseaux sociaux ?
En Novembre 2021, l’enseigne de cosmétiques Lush (vous savez, celle qu’on sent à des kilomètres avant d’apercevoir ses magasins) a fait trembler l’univers du social media en annonçant une décision allant à contre-courant de toute logique d’un point de vue marketing :
LUSH IS BECOMING ANTI-SOCIAL
affichait fièrement un communiqué de presse sur le site de la marque
« À partir du 26 novembre 2021, la marque Lush quittera Instagram, Facebook, TikTok et Snapchat, jusqu'à ce que les plateformes prennent des mesures pour offrir un environnement plus sûr aux utilisateurs. Cette politique est déployée dans les 48 pays où Lush est présente. »
La date du 26 novembre n’était alors pas anodine : c’était celle du Black Friday, journée de folie collective et de frénésie consommatrice. Au passage, l’édition de 2023 aurait, selon certains CNBC, généré 9,8 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis 😨
La décision de Lush faisait aussi suite au scandale des Facebook Files : des documents internes, partagés à la presse par la lanceuse d’alerte et ancienne employée de la société, Frances Haugen. Ces derniers dévoilaient les nombreuses dérives de Facebook, notamment la manière dont la plateforme gère les contenus préjudiciables, la manipulation des algorithmes pour favoriser l'engagement, la connaissance des effets néfastes sur la santé mentale des utilisateurs (et notamment des ados…), ainsi que la prise de décisions politiques influencées par des intérêts commerciaux.
Deux ans plus tard, le 24 novembre 2023 (jour de Black Friday), l’ensemble des comptes de la marque se sont concertés pour partager sur Instagram 9 publications dénonçant l’inaction de Meta et appelant leurs followers à quitter la plateforme :
Le scandale a résonné en 2021 à l’échelle mondiale et continue de faire parler de lui - mais peu de marques ont pour autant réagi de manière aussi radicale que Lush.
To be or not to be sur les réseaux
Bien sûr, la marque n’a pas quitté les réseaux sociaux uniquement pour respecter ses client(e)s, ses valeurs et ses convictions. Déjà avant le scandale des Facebook Files, Lush rencontrait des difficultés à trouver un ROI satisfaisant sur ses prises de parole sur les réseaux sociaux, notamment car l’enseigne ne souhaitait pas passer sur des modèles d’acquisition sponsorisée ou payante.
« [Quitter les réseaux,] c'était une décision qui allait à contre-courant. Le social était une voie dans laquelle tout le monde s'engageait. Du point de vue du marketing digital, c’est un excellent moyen d'atteindre les clients, mais les algorithmes rendaient cela de plus en plus difficile. Surtout si vous ne payez pas pour jouer… Avant même que nous prenions la décision [de quitter les réseaux] pour les raisons que nous avons invoquées, le marketing social ne nous avait pas offert de résultats satisfaisants. »
Annabelle Baker, directrice de la marque et du marketing @ Lush dans une interview donnée à The Drum
Et Annabelle a bien raison. Les stratégies social media 100 % organiques et inbound - aka, ne s’appuyant pas sur de la pub - sont complexes à maintenir dans la durée. Leur ROI est difficile à mesurer. Passer par la pub, quand à elle, peut vite devenir un gouffre sans fond : l’augmentation continue des coûts d’acquisitions fait en effet inéluctablement diminuer la Lifetime Value de chaque client (autrement dit, la valeur totale apportée par ce dernier). C’est logique : plus vous dépensez pour convertir un prospect en client, moins votre marque sera élevée. Souvent, les entreprises qui ont misé gros sur une stratégie d’acquisition centrée sur le paid réalisent que dans la durée, elles finissent par être perdantes.
Mais ceci étant dit - ce move digne des meilleurs plot twists cinématographiques restait tout de même risqué. Aujourd’hui, force est de constater que les réseaux sociaux offrent aux entreprises (et aux entrepreneurs) des opportunités précieuses, notamment pour :
🕵️♀️ générer de la brand discovery en touchant de nouvelles audiences
💖 démultiplier les points de contact entre la marque et ses potentiels clients
🍿 partager des formats variés et interactifs pour engager son audience
🎯 cibler de manière inégalée ses différents segments de prospects
🤗 renforcer l’attachement à la marque grâce à la proximité avec les utilisateurs
🚀 bénéficier de la nature virale de certains réseaux ou posts à succès
… Bref - les réseaux ont contribué à créer de belles success stories (en France et ailleurs), quoi qu’on en dise. C’est le cas de toute la génération des marques dites « DNVB » (les Digital Native Vertical Brands), ces entreprises qui ont révolutionné le commerce digital en créant un modèle économique reposant sur la vente directe de produits aux consommateurs, via les canaux digitaux, notamment Instagram. Parmi ces dernières, on compte :
des marques de fringues comme Asphalte, Sézane, Rouje, Patine, Le Slip Français… 👘
des marques de maroquinerie comme Polene, Rive Droite, Basile… 👜
des marques d’optique comme Jimmy Fairly et Izipizi 🤓
Et bien d’autres encore... Le point commun de toutes ces marques ? Elles ont construit leur modèle et se sont développées vite - et loin - entièrement grâce à la puissance des réseaux sociaux, du ciblage et de la pub sponsorisée (et parfois aussi grâce au dropshipping mais ça généralement on s’en vante moins ❌ …).
Alors, faut-il quitter les réseaux sociaux ou au contraire, en faire un élément central de votre stratégie marketing ? Dans un ring, on a deux adversaires qui amènent chacun des arguments de poids.
Responsabilité vs profitabilité : choose your player
Les arguments associés à chaque stratégie, donc, sont tous valides (Captain Obvious, pour vous servir 👩✈️). Ils méritent d’être rappelés :
🥊 Pour les réseaux sociaux, tous les arguments business mentionnés précédemment (et il y en a un paquet, j’avoue).
🥊 Contre les réseaux sociaux :
un ROI qui décroît, inéluctablement, sur le long terme : les réseaux sont une stratégie efficace pour se lancer vite et fort. Mais avec le temps, elle touche ses limites.
une forte dissonance cognitive pour de plus en plus de professionnels du marketing et de la com’ - ainsi que pour les freelance et entrepreneurs qui en dépendent
des considérations éthiques liées à la santé mentale et l’intégrité des utilisateurs (utilisation des données personnelles, enfermement dans des bulles informationnelles, et tout ce type de réjouissances)
un risque moins discuté, notamment parce qu’il semble tout droit sorti de Terminator - celui de l’homogénéisation et de l’enfermement de la pensée humaine par les algorithmes
et finalement, celui qu’on sous-estime le plus : la dépendance aux réseaux sociaux pour toucher sa cible et l’absence de contrôle de vos points de contact avec votre audience
In fine, et même si on a beau regarder ce sujet sous toutes les coutures possibles et imaginables, il ramène toujours à une réalité très simple : pour les personnes qui ont un enjeu de visibiliser une marque ou un produit, la dissonance cognitive est de plus en plus forte entre :
leurs convictions & valeurs personnelles
et l’impératif de croissance auquel ils sont soumis dans le cadre de leurs responsabilités professionnelles
Malheureusement, souvent désormais, les deux s’opposent. Avant, on parlait du conflit intérieur entre le collaborateur et le citoyen, pour les personnes bossant pour des entreprises considérées comme “peu vertueuses” (pensez : Total).
Aujourd’hui, il me semble observer (à ma modeste échelle) de plus en plus de professionnels qui questionnent l’impact, la part de responsabilité et la finalité même de leurs métiers et de leur manière d’atteindre leurs objectifs - peu importe la vertu (ou non) de leur employeur.
Mais tout le monde n’est pas Lush Cosmetics et tout le monde n’a pas une armada de 886 magasins solidement ancrés aux quatre coins du globe pour harponner (ou fidéliser) de nouveaux clients. Soit.
Ceci étant dit, on observe aujourd’hui des entreprises (et des individus) contestataires, voire réfractaires aux réseaux sociaux - qui explorent de nouveaux canaux et des stratégies leur permettant de faire décroître la dépendance à ces dernières, voire de les quitter entièrement…
Et si demain, c’était vous ? Je vous propose une réflexion sur les stratégies alternatives pour réduire le poids des réseaux sociaux dans votre com’.
L’exode choisi (ou forcé) des réseaux sociaux
La disparition numérique n’est pas toujours souhaitée. Des personnes ou des marques qui se sont faites virer des réseaux sociaux sans aucune forme de procès, ça n’est en effet pas nouveau. Et l’exemple qui vient en tête le premier, c’est bien évidemment celui de Donald Trump. Après les événements de janvier 2021 (si vous avez déjà oublié, l’assaut de ses partisans mené sur le Capitole américain, l’ancien président des États-Unis a été banni de nombreuses plateformes :
X (ex-Twitter), mais aussi les plateformes Meta (Facebook et Instagram, YouTube ainsi que Twitch.
Qu’à cela ne tienne ! Il en faudrait plus pour décourager notre Donald national, qui, en Octobre 2021, a lancé avec fracas son propre réseau social, baptisé “Truth Social” (sic…).
Bon - je vous l’accorde, tout le monde n’a pas les moyens de créer sa propre plateforme. Et ce n’est bien évidemment pas ce que je préconise 😉 Cependant, confronté à la disette sociale, Trump a aussi su se retourner vers des canaux efficaces, qui peuvent vous inspirer et vous aider à bifurquer doucement et reprendre le contrôle du lien avec votre audience !
EXIT les réseaux : où faire porter votre voix ?
That is la question à un million, bien évidemment. Et comme toute question compliquée, la réponse est plurielle et évolue en permanence…
Dans les mois à venir, je compte explorer les chemins de traverse du marketing et les stratégies innovantes et responsables qui sont aujourd’hui expérimentées par des entreprises et des créateurs pionniers - et je vous promets de vous partager toutes mes trouvailles dans les prochaines éditions de cette newsletter !
En attendant, je voulais vous laisser sur plusieurs exemples et des pistes à explorer dès aujourd’hui pour repenser votre strat’ de prise de parole
5 leviers à considérer pour réduire votre dépendance aux réseaux
🎁 Combiner la puissance du bouche à oreille et de la gamification
Harry’s, fondée en 2012, propose des produits de rasage et d’hygiène masculine. La marque s’est rapidement imposée sur son marché, en grande partie à l’aide d’une campagne de marketing devenue virale et s’appuyant sur le bouche à oreille. L’idée de Harry’s ? Proposer en amont de son lancement des cadeaux de plus en plus cool aux personnes recommandant la marque à un maximum d’amis.
Résultat : 100 000 abonnés en une semaine. Not bad. 😎
🏴☠️ Revenir au marketing pirate
En 2022, la marque Back Market a fait parler d’elle en lançant avec fracas sa campagne Hack Market : elle a tout bonnement utilisé les produits Apple pour faire sa propre promo, en hackant 6 Apple Stores. Comment ? En utilisant la technologie AirDrop pour diffuser en temps réel des messages de sensibilisation à l'impact environnemental de leurs choix technologiques directement aux clients qui étaient alors dans les Apple Stores ciblés, sur les produits Apple en display. Une campagne budget, ultra maline, qui a de surcroit été largement relayée dans la presse, offrant à Back Market un magnifique tremplin de visibilité ! 🚀
☀️ S’appuyer sur une communauté d’ambassadeurs en local pour rayonner
Marketing Flow, vous connaissez ? La communauté de marketeurs engagés au service de l'impact positif regroupe plusieurs centaines membres, répartis aux quatre coins de la France. Pour dynamiser ce beau collectif, mais aussi se rendre visible auprès de nouveaux membres potentiels, Pierre et Mégane, ses deux cofondateurs, ont fait le choix de nommer des ambassadeurs - ou Community Leads - dans une dizaine de villes françaises. Les ambassadeurs sont responsables de :
accueillir les nouveaux membres de la ville et sa périphérie
organiser 1 afterwork tous les 2 mois pour faire connaître Marketing Flow
Une manière efficace de s’appuyer sur la motivation des membres les plus engagés de la communauté pour fidéliser ses membres et élargir sa visibilité ! Double win. 👌
🤝 Combiner ses forces à celles de partenaires pertinents
En 2010, la marque alimentaire Michel et Augustin a essayé - sans succès - de se lancer sur le marché américain. Six ans plus tard, l’enseigne a retenté ce pari, cette fois en s’appuyant sur un partenaire conséquent : Starbucks. Après un test dans 415 points de vente dans l’état de New York, dans lesquels la marque Michel et Augustin était commercialisée, le partenariat a été étendu aux 7600+ boutiques établies dans les 50 états du pays. Des produits cool en échange d’un boulevard de distribution : plutôt sympa comme deal, non ?
💌 Créer de l’attachement à la marque avec une newsletter
Ils ont beau exister depuis 1971, les emails ont toujours été (et resteront) un canal de communication et de construction de lien redoutablement efficace. S’il ne fallait qu’un exemple pour s’en convaincre, je vous partagerais celui de Spoune : une newsletter dédiée aux finances personnelles, publiée par la startup d’immobilier Virgil. Dès ses débuts, Spoune a été bien plus qu’une newsletter, s'appuyant notamment sur :
une proposition de valeur clairement articulée : ses lecteurs reçoivent deux e-mails par mois pour devenir « money-smart » et s’initier à l’univers des finances personnelles ;
une identité visuelle distincte de celle de la marque Virgil : couleurs chaudes, illustrations très reconnaissables, structure de l’e-mail en catégories qui se retrouvent dans chaque édition.
une tonalité éditoriale drôle et amicale, doublée d’une plume quasiment ensorcelante : la newsletter, très qualitative, est un véritable plaisir à lire.
Ce n’est donc pas une surprise, si, deux ans après son lance- ment, Spoune est reçue par plus de 50 000 abonnés. Ces derniers sont extrêmement attachés à la newsletter et ses auteurs, à tel point que beaucoup en deviennent les ambassadeurs !
Tous ces exemples ne sont que quelques idées parmi la manne de solutions qui cohabitent aujourd’hui avec les réseaux sociaux. Quoi qu’il en soit, à vous d’identifier ceux qui sont les plus pertinents vis-à-vis de votre positionnement et de vos objectifs, puis d’en tester l’efficacité auprès de votre audience cible !
Je vous retrouve le mois prochain avec d’autres conseils 😉
Noémie
😎 #84 – Décoder l’influence et ses nouveaux codes
L’influence est un sujet qui fait beaucoup débat dans le monde du marketing. Pour en décortiquer les contours changeants, j’ai échangé avec Myriam Ouni, créatrice du podcast Influence Corner et directrice de sa propre agence d’influence. On a discuté des nouveaux codes de l’influence, de ses évolutions et des bonnes pratiques pour en faire un levier marketing puissant. Bref - de bons conseils pour vous lancer, sans tomber dans le côté obscur de l’influence…
📸 #85 - Percer sur Instagram dans un secteur de niche
Pour le nouvel épisode de The Storyline, cap sur l’univers du « tricot moderne », avec Noémie Jelly, designer et créatrice du compte Instagram You Knit To Learn, qui fédère plus de 9 000 fans de tricot (oui, vous avez bien lu). Après une première vie professionnelle dans la recherche au CNRS, Noémie s’est mise au design de modèles de tricot et a créé un compte Instagram qu’elle a réussi à viraliser. Elle nous partage ses grandes leçons et des conseils bien pratiques !
Alors, ça vous a plu ?
🌟 Génial • 👍 Bien • 😕 Bof • 🙈 Nuuuul
Si vous avez aimé cette édition et que vous kiffez The Storyline, ce serait un énorme coup de pouce de la partager ou même - soyons fous - d’aller donner 5 étoiles et un commentaire au podcast sur Apple 👉 par ici 👈.
D’ici-là, je vous donne rdv dans un mois pour la prochaine édition
Merci beaucoup pour ce partage ! La réflexion sur les réseaux sociaux m’interpelle, comme beaucoup.
Et si on inventait le métier de dé-social-media-manager ? (Réf au dévendeur de l’ADEME 😅) Accompagner les entreprises à moins dépendre des réseaux, repenser leur comm’ sur d’autres canaux ! Un nouveau champ des possibles s’ouvre qui j’espère permettra aux entreprises et aux consommateurs citoyens de trouver plus d’équilibre !
Très intéressant. Je ne connaissais pas du tout le cas de Lush. Même si je n'aime pas la marque, je reconnais que c'est un sacré positionnement. J'avoue que perso j'ai de plus en plus de mal avec les réseaux sociaux. Je ne suis pas une marque donc ce n'est pas comparable mais en tant que consommatrice, j'en suis fatiguée. Pourtant, je n'arrête pas de me dire qu'il faut que j'y aille pour ma newsletter mais au final pourquoi me forcer ? :)